Hier soir, mardi donc, nous avons fait étape dans la ville de " Mo i Rana " qui est située au fond d'un fjord où se jette la tumultueuse rivière que nous longeons depuis 2 jours. Nous trouvons que le nom de cette ville résonne un peu comme celui d'un chef indien. En arrivant dans la périphérie de ce bourg situé à égale distance de la côte norvégienne et de la frontière suédoise, nous découvrons dans les hauteurs de la ville, une grosse usine bruyante qui crache des panaches de fumée. Surprise, seule une coline boisée sépare le camping de ce site industriel. Madame Zin va sortir ses bouchons d'oreilles pour dormir ! En fait, cette usine est ce qui reste des fonderies et aciéries qui, au siècle dernier, faisait de Mo i Rana, l'un des plus importants centres industriels de Norvège. Cette ville de près de 20000 habitants qui s’est ensuite largement tournée vers le tourisme vient d'accueillir une société norvégienne qui construit un giga-centre de production de batteries à faible impact environnemental. L'énorme quantité d'énergie nécessaire pour cette production proviendra du barrage hydroélectrique “Rana” situé localement. Une énergie abondante et à bas coût en Norvège. Monsieur Zin imagine déjà l'homo-automobilis vert au volant de sa berline électrique de 2 tonnes et plus !
Concernant le topo de notre journée en équilibre sur deux roues, nous avons beaucoup joué avec les averses. Avant même de démarrer, pour laisser passer une première grosse pluie, nous squattons la " kjøkken " (cuisine) du camping. Pour le moral, nous nous y offrons un café pour affronter la journée qui s'annonce humide. Nous étions à peine partis que nous voilà déjà à l'arrêt sous un premier abribus puis quelques kilomètres plus loin, sous un deuxième. La pluie cesse mais au moment de repartir, nous nous apercevons que le pneu arrière du vélo de monsieur Zin est à plat. C'etait donc plutôt un arrêt au stand ! Réparation express puis en route vers ... un troisième abribus ! Après plusieurs courtes douches auxquelles nous ne pouvons échapper faute d'un réseau d'abribus mal dimensionné en rapport au contexte météorologique du quartier, nous savourons enfin une accalmie. C'est justement le moment de contempler le dernier fjord de notre voyage. Nous apercevons même un tout petit peu de ciel bleu. Bien organisée l'aventure !!! La suite de notre parcours sera une succession de douches avec jet brumisateur, jet pulsant ou jet pluie. Dernier virage en épingle devant l'église, petit pont, étroite route gravillonnée qui longe un cours d'eau et nous voilà au camping ! Nous installons notre abri (pas bus !) et filons... à la douche ! Pas de bouchons d'oreilles pour madame Zin ce soir. Quant à monsieur Zin, il va pouvoir s'imaginer que les trop gros camping-cars verts ne pourront accéder à ces adorables campings !
Concernant le topo de notre journée en équilibre sur deux roues, nous avons beaucoup joué avec les averses. Avant même de démarrer, pour laisser passer une première grosse pluie, nous squattons la " kjøkken " (cuisine) du camping. Pour le moral, nous nous y offrons un café pour affronter la journée qui s'annonce humide. Nous étions à peine partis que nous voilà déjà à l'arrêt sous un premier abribus puis quelques kilomètres plus loin, sous un deuxième. La pluie cesse mais au moment de repartir, nous nous apercevons que le pneu arrière du vélo de monsieur Zin est à plat. C'etait donc plutôt un arrêt au stand ! Réparation express puis en route vers ... un troisième abribus ! Après plusieurs courtes douches auxquelles nous ne pouvons échapper faute d'un réseau d'abribus mal dimensionné en rapport au contexte météorologique du quartier, nous savourons enfin une accalmie. C'est justement le moment de contempler le dernier fjord de notre voyage. Nous apercevons même un tout petit peu de ciel bleu. Bien organisée l'aventure !!! La suite de notre parcours sera une succession de douches avec jet brumisateur, jet pulsant ou jet pluie. Dernier virage en épingle devant l'église, petit pont, étroite route gravillonnée qui longe un cours d'eau et nous voilà au camping ! Nous installons notre abri (pas bus !) et filons... à la douche ! Pas de bouchons d'oreilles pour madame Zin ce soir. Quant à monsieur Zin, il va pouvoir s'imaginer que les trop gros camping-cars verts ne pourront accéder à ces adorables campings !
Et si nous y restions ici pour une journée de repos au sec ? Une kjøkken c'est bien pratique !